La Fontaine aux Bretons-Monval

Intérêt écologique
Ce site fait l’objet d’un classement en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. On y trouve prairies, pelouses, landes, affleurements rocheux, mares, boisements et des zones en cours d’enfrichement qui apparaissent suite à l’abandon de pratiques agricoles.
Le principal intérêt botanique du site est la présence en grande quantité de deux variétés d’orchidées : la spiranthe d’automne et l’orchis bouffon -dont plus de 40 000 pieds ont été dénombrés en 2009. Au printemps, ces prairies prennent alors une teinte rosée. Dans les nombreux boisements et prairies, on note une diversité importante d’invertébrés et d’oiseaux. La plupart de ces espèces sont communes en Loire-Atlantique mais on observe aussi la présence de la mante religieuse ou du tarier des prés. Les amphibiens ne sont pas en reste avec le triton palmé, la salamandre tachetée ou la grenouille agile qui colonisent les quelques mares du site.
Un peu d'histoire
Le nom « La Fontaine aux Bretons » remonte à l’époque où les pèlerins Bretons se rendant à Saint Jacques de Compostelle, faisaient une halte pour se rafraîchir à la fontaine, aujourd’hui visible au centre du potager de l’auberge. Comme sur la majorité du littoral du pays de Retz, la vigne, culture adaptée à ce type de sols pauvres, a longtemps été cultivée sur le site. Mais la qualité médiocre du vin produit au début du XXe siècle, entraine la dépréciation de cette culture au profit des céréales ou de l’élevage. On observe aujourd’hui des repousses de vignes résiduelles sur certaines parcelles, généralement agrémentées de pieds de rosiers, destinés à prévenir les viticulteurs de l’apparition de l’oïdium*. Le long du chemin côtier sont également présents deux dolmens datant du néolithique, classés monuments historiques : le dolmen de Prédaire et le dolmen de la Joselière. Des hauteurs des falaises, on aperçoit les pêcheries typiques de la côte de jade.
* maladie de la vigne, très destructrice, causée par un champignon